vendredi 22 juin 2012

Un prédateur de la fraise !


Faut que je vous cause des fraises qu'on a ramassées, c'était … jeudi, le 21 nième du mois de juin, soit le jour de l'été.

Et ils sont tous contents les umains ! C'est l'été !
Mais non, benêt ! Le 21 juin c'est le premier des jours qui raccourcissent et ça c'est dramatique parce que ça veut dire que c'est bientôt l'hiver, et que l'hiver …

Bon, nous on a un autre problème, c'est con, c'est qu'on a un jardin avec des fraisiers. Et que cette année les fraisiers ont donné !

On a ramassé avec clavioteur, 3kg, puis quand DD4 est passée avec son tsunami fétide et félidé (Mitsuko, chat noir sans c... ) on en a encore ramassé 3 kg.

Là, ce jour de l'été il avait beaucoup plu et ça ne nous plaisait guère car plein de fraises étaient joufflues et rouges malgré qu'on voulait pas encore se baisser, ou se mettre à genoux ; On a quoi l'air comme ça ? 
Et puis les fraises, pas très sucrées, mais bon, elles vont pourrir

et on va pas les laisser aux limaces et aux escargots !


Dans notre jardin, c'est lui le plus gros prédateur, après les gros cons de pigeons aussi, mais j'ai pas envie de parler des grous-grous.



On a un problème d'escargot. On a mis des filets pour empêcher qu'ils arrivent par terre, par mer et par airs
( je m'apercois que je suis en retard pour la pelle du 18 juin) mais ils débarquent.










La nuit.
En catimini.
Début d'une spirale infernale, la leur !
Celle de leur maison, sur leur dos !
Ils bavent les salopiauds !
Regardez-les s'avancer, ils bavent et palpent comme des indics.
Ils vous observent !
Pédoncules tactiles, regards pédonculés.
Qu'ont-ils fait de leurs oreilles et de leur flair ?

Ils avancent, ils avancent, ils avancent, Aaaah, le salaud, il vient de me filer entre les griffes !

Quand l'un de ces grands pieds mous vient presser son baveux museau sur la tendre et fragile fraise, il la drague avec sa bouche, c'est sa radula* qui la pénètre, qui la creuse.
Souffre-t-elle, ou est-elle déjà morte, évanouie peut-être !
Puis, comme bien des êtres ici bas, son plaisir assouvi, il la laisse choir. La fraise blessée, morte déjà ou peut-être évanouie, ne pourra pas s'en remettre.

Je parie à 3 €uros contre 1 qu'elle va pourrir, moisir, plus personne ne voudra d'elle :

« Dégage, l'épave tu pues l'Haribo! »

Devant l'inexorable progression, clavioteur et moi sommes devenus héliciphobiques et nous sommes entrés en guerre contre les limaçon et cie, les co-limaçons.
Guerre chimique !

On leur a mis partout du viagra* (les petites pillules bleues ) Pièges à cons pour ces tortillons. Lubriques ils sont, lubriques ils mourront ! Car ces baveurs des litres ont deux sexes.

Deux sexes suppose deux fois plus de lubricité, et encore je passe sur les triangulaires des érections de dimanche dernier et les parties carrées.

On se documentera utilement à ce sujet en parcourant: « Pratique hélicoïtale de la transexualité » chez Traine-savate éditeur Kamasutra gasteropodsie 3000 pages 2800 positions . De la bave, des liquides séminaux, des pédoncules excerbés, ... et des fraises ?
Top là mon clavio, avec le Viagra, ils vont se retrouver tout dressé, tout droit !

Adieu la Bourgogne, Bonjour la Gaule !

Et dans une coquille, deux chambres, salon, salle à manger, cuisine, vue sur le potager … ils vont en crever de leur raideur !
Aaaaah l'hécatombe !


*Sérieusement :
Bien sûr ce n'est pas du Viagra, c'est bêtement des granulés anti limaces !
D'accord il faudrait parler du bien fondé de l'utilisation de ces produits … 
Mais au moins il y a un truc de certain, les escargots ne butinent pas, eux !

Visité le site :

Tiens j'ai pas parlé des fraises !

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